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Énergies renouvelables

»  News   »  Publié le 07-03-2011  »  lu [ 1051 fois ] Retour aux résultats

Énergies renouvelables
Eviter des solutions erronées à des problèmes mal posés


Le PDG de Sonelgaz après avoir annoncé en 2010 que l’Algérie allait investir dans une usine de panneaux solaires d’une capacité de 50 MW/an, pour un coût de 100 millions de dollars, il a porté en 2011, ce projet à une capacité de 100MW/an pour un coût de 400 millions de dollars : où en est la proportionnalité du coût et pourquoi cette différence qui se répercutera sur le prix de cession final


Il annonce par ailleurs que le coût moyen du Watt produit dans la future usine de panneaux photovoltaiques serait de 168,447 DA soit 2,3 $ et qu’il serait compétitif avec les produits européens, US et même chinois. Or il faut rappeler que l’industrie mondiale est arrivée à la performance par le savoir, la taille et la concentration. Le coût en occident de la production de panneaux photovolltaiques est en moyenne mondiale de 1,3 $/watt, tandis que les chinois par une stratégie très agressive arrivent à vendre les panneaux solaires à moins de 1$/watt au point où le gouvernement US a interdit à l’armée US de s’approvisionner en Chine pour protéger son industrie.

2- L’objectif d’équiper les régions du Sud par des panneaux solaires est certes louable, comme l’a été d’ailleurs la décision de lancer l’auto route Est-Ouest. Cependant, nous ne devons pas arriver au même résultat. Sonelgaz d’après la CREG a produit environ 30 TWH en 2009 avec une performance relativement faible avec ses 12000 MW de capacité.

Il faut noter que tout professionnel de l’électricité sait que la production s’exprime en Watt/heure et non en Watt qui est l’unité de mesure de la capacité afin d’éviter l’opacité. Car il faut savoir que pour une production de 30 TWH est avec une capacité de 12 000mw (source CREG), alors la performance serait de 2500h/an, soit 33% de la production normative de Sonelgaz qui est de 7500h/an. Il faut accorder à Sonelgaz le fait que certaines centrales sont obsolètes et que la capacité de sécurité de sécurité est relativement importante. Elle le sera encore plus avec l’acquisition des 2100 MW en turbines à gaz.

3- La véritable raison est que Sonelgaz doit investir dans la ressource humaine qui faisait par le passé sa force et cela est valable également pour Sonatrach et intégrer les capacités locales existantes évitant ainsi de mépriser le national, car bon nombre de compétences existent mais sont marginalisées.

La fuite et le renvoi des compétences a pénalisé l’Entreprise et cela s’applique à tous les départements ministériels. Pour Sonelgaz, elle a du recourir d’ailleurs à JGC pour l’exploitation des 2 dernières centrales en cours de construction. Il faut savoir que la norme d’exploitation en Europe est de 8500H/an et que les capacités de sécurité ne dépassent pas les 5%. C’est pour cela qu’il faille aussi bien pour Sonelgaz et Sonatrach qu’elles reviennent à leur métier de base.

Concernant les énergies renouvelables, je préconise une institution distincte de Sonelgaz afin d’éviter les conflits futurs et surtout favoriser la transparence dans la gestion, l’opacité avec une comptabilité et une organisation souvent hiérarchisée inadaptées actuellement étant le propre de groupes complexes publics contrairement aux grands groupes internationaux organisés .

4- En bref, il ne faut pas utiliser la rente pétrolière à la fois pour une paix sociale fictive, comme la distribution actuelle de la rente pour des emplois fictifs; masquer la mauvaise gestion par des dépenses monétaires sans évaluer les impacts, comme il ne faut pas faire supporter à Sonelgaz la subvention des coûts de l’électricité, les subventions transitoires devant être budgétarisées au niveau du parlement.

Tout cela renvoyant à l’urgence d’une gouvernance renouvelée indispensable pour une cohérence et visibilité dans la politique économique qui fait cruellement défaut à l’Algérie qui navigue à vue et au jour le jour sous la pression des évènements; cohérence globale qu’au niveau des départements ministériels qui doivent assurer leur mission de régulateur et non de gestionnaire. D’où l’importance d’un débat national sur le devenir de l’économie nationale supposant la démocratisation de la société afin d‘éviter des erreurs de politique économique qui peuvent se chiffrer en dizaines de milliards de dollars.



Source : http://www.algerie-focus.com/
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